Check-list pour les PME: comment se conformer à la loi sur la protection des données

La nouvelle loi sur la protection des données (nLPD) entrera en vigueur le permier septembre 2023. Toutes les entreprises suisses sont concernées. Voici comment elles peuvent s’y préparer.

Toutes les entreprises de Suisse doivent se préparer à la nouvelle loi sur la protection des données (nLPD) qui sera mise en œuvre le permier septembre 2023. Pour les sociétés qui ne se sont pas déjà adaptées au règlement européen sur la protection des données (RGPD) EU-Datenschutzgrundverordnung (DSGVO) datant de 2018, la mise en conformité avec la nouvelle loi suisse prendra du temps et requerra de se tourner vers des personnes ayant des expertises juridiques et techniques en matière de protection des données.

Pour préparer le travail de mise en conformité avec la nLPD, il convient de recenser les données traitées dans le cadre de l’activité et d’analyser les risques encourus. Plus une entreprise traite une grande quantité de données et/ou plus celles-ci sont sensibles (en lien, par exemple, avec la religion, la santé, les poursuites, etc.), plus les exigences seront importantes.

Les 12 commandements de la nLPD

Les PME suisses doivent mettre en œuvre les douze mesures suivantes pour se conformer à la nLPD:

  1. Contrôler et modifier les déclarations sur la protection des données (site web, contrats, contenus publicitaires, etc.),
  2. Rédiger des directives sur le traitement des données au sein de l’entreprise (ou les modifier),
  3. Mettre en place un registre de traitement des données (exception pour les entreprises de moins de 250 employés et ce, en l’absence de risque élevé d’atteinte à la personnalité),
  4. Préparer une marche à suivre pour répondre rapidement aux demandes des personnes concernées (par ex. de renseignements ou de suppression des données),
  5. Mettre en œuvre une procédure de signalement des violations de la protection des données,
  6. Établir un processus pour les analyses d’impact qui sont nécessaires lorsque le traitement des données présente un risque élevé (par ex. en cas de surveillance systématique de grandes parties du domaine public),
  7. Analyser les contrats avec les sous-traitants, pour vérifier si la sécurité des données est assurée et ajouter des clauses en la matière (notamment sur le signalement de toute violation de la protection des données),
  8. Prévoir que toutes les données personnelles soient supprimées ou anonymisées (et ce, dès qu’elles ne sont plus nécessaires au but qui justifiait leur traitement au départ),
  9. Revoir les pays vers lesquels les données sont transmises, y compris pour une simple sauvegarde sur le cloud, (ces pays doivent figurer sur une liste établie par le Conseil fédéral. Dans le cas contraire, des exigences plus poussées s’appliquent),
  10. Assurer la sécurité des données par des mesures techniques et organisationnelles appropriées,
  11. Garantir la remise des données sous format électronique (en cas de traitement automatisé des données, et, en particulier, dans le cadre de la conclusion ou de l’application d’un contrat),
  12. Désigner un conseiller à la protection des données et publier ses coordonnées (l’annonce de cette personne au Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) est recommandée).

Cette liste n’a pas l’ambition d’être la plus exhaustive ou détaillée possible. Il convient de se reporter à la nLPD ainsi qu’à l’ordonnance sur la protection des données pour de plus amples informations. Le site du PFPDT offre également des informations juridiques et techniques vérifiées sur le sujet. EDÖB

 

Sources: Interview publiée le 19.01.2022 sur le Portail PME « Si un vol de données se produit, cela signifie que nous avons déjà échoué », article publié le 19.05.2021 sur le site d’Economisesuisse « Protection des données: tour d’horizon de la nouvelle loi » et article paru le 06.12.2021 sur le site d’Axa « Nouvelle loi sur la protection des données: ce que les entreprises doivent savoir ».

53e AG 2023 au bord du beau lac de Sempach

Cette année, la 53e assemblée générale de l‘ASCP aura lieu plus tard que jamais. Cela est dû à divers problèmes d’agenda. Mais cela ne doit pas nuire à l’attractivité de la manifestation. Le samedi 3 juin 2023, les membres de l‘ASCP seront les hôtes de la Suisse centrale. Le lieu de la manifestation sera le magnifi que lac de Sempach.

Après la faible participation à la première AG physique après «Corona» l’année dernière, le comité de l‘ASCP espère à nouveau une plus grande affl uence en 2023. Après les aff aires statutaires, le programme prévoit un après-midi de divertissement ainsi que deux visites passionnantes. En tant que coorganisateur, Akzo Nobel Coatings AG invite les participants à une visite chez son partenaire
logistique CT Camion Transport à Rothenburg. Il est possible d’y découvrir de près comment un groupe mondial comme AkzoNobel est organisé sur le plan logistique et pourquoi – malgré des processus de stockage ultramodernes – l’un ou l’autre paquet
n’arrive peut-être pas toujours à temps chez le client. Ensuite, le Sikkens Center d’Emmen ouvrira ses portes et off rira un apéritif aux membres de l’ASCP avant le dîner de gala du soir. Une journée riche en événements devrait être off erte à tous les membres de l’industrie et du commerce.
Aff aires statutaires
L’AG débutera le samedi 3 juin 2023 à 10h30 par le traitement des aff aires statutaires. Outre les points d’information obligatoires et l’octroi de la décharge, le comité proposera pour la première fois depuis 10 ans une augmentation des cotisations des membres. Cette mesure est rendue nécessaire par la baisse
constante de la base des membres, qui augmente certes en raison des nombreuses fi liales, mais qui entraîne une diminution constante des entreprises cotisantes. Les défi cits enregistrés ces dernières années ne laissent guère de marge de manoeuvre pour de nouvelles activités et l’élaboration de prestations de service pour les membres. Avec cette augmentation de la cotisation, le comité espère disposer d’un peu d’air pour le fonctionnement courant et de nouveaux projets dans l’intérêt des membres.
La présidence reste ad interim
Etant donné qu’aucune candidature n’a été déposée pour la présidence, Madame Jannine Bleisch, présidente ad interim, s’est déclarée prête à assumer cette fonction par intérim. Madame Bleisch se réjouirait toutefois de pouvoir passer le fl ambeau à un(e) connaisseur(se) de la branche. C’est pourquoi nous réitérons
ici notre appel aux membres intéressés par le poste de président, qui sont priés de s’adresser au secrétariat, Madame A. Kunz.
L’ensemble du comité de l’ASCP se réjouit d’inviter tous les membres de l’industrie et du commerce à la 53e assemblée générale et, nous l’espérons, de les accueillir en nombre.
 

Les lettres d’invitation officielles avec possibilité d’inscription seront envoyées aux membres en avril 2023.

52e AG de l’ASCP: 2 nouveaux visages au comité – Présidente ad interim

La première AG physique « en corona » a eu lieu le samedi 21 mai 2022 avec environ 35 participants – ce qui est nettement inférieur à la quantité déterminée au préalable. Le départ a été donné dans l’atelier automobile du maître de maison, l’hôtel Riverside à Glattfelden. Le président a ensuite ouvert la 52e assemblée générale ordinaire 2022 et a mené la séance qui a duré environ 1,5 heure. Le programme-cadre avec dîner de gala a ensuite complété cet événement.

La première manifestation physique après Corona promettait d’être passionnante. Nous avons enfin pu échanger personnellement et parler de Dieu et du monde des couleurs. La nouveauté résidait dans la réduction de la manifestation à une seule journée, ainsi que dans le programme allégé, dû à l’incertitude de la planification au début de l’organisation. On était donc impatient de voir ce que le samedi de l’AG nous réservait.

Beat Capelli a ouvert sa dernière réunion en tant que président de l’ASCP par des réflexions sur « l’avenir du commerce spécialisé » avant de passer aux points officiels de l’ordre du jour. Ni les finances ni le point « élections » n’ont donné lieu à discussion et l’assemblée a suivi les propositions du comité directeur à l’unanimité et sans abstention sur tous les points.

Décharge et renforcement de la direction

Outre l’octroi de la décharge et le maintien, pour la dernière fois comme annoncé, des cotisations des membres, deux nouveaux membres ont été élus au comité directeur de l’ASCP. Urs Buser, de la société Akzo Nobel Coatings AG, Sempach-Station, et Daniel Schawalder, de la société boesner GmbH Unterentfelden, se sont heureusement mis à disposition pour un mandat au comité et ont été élus à l’unanimité, en plus des trois membres actuels confirmés. Les deux représentants travaillent depuis de nombreuses années dans le secteur et sont bien connus. Ils ont exprimé leur joie d’assumer cette nouvelle tâche et ont remercié les électeurs présents de leur confiance.

La succession présidentielle fait défaut

Malheureusement, malgré de gros efforts, aucun successeur n’a pu être trouvé à la présidence. Cette situation – pour la deuxième fois déjà – donne à réfléchir, car l’ASCP rend de précieux services, ne serait-ce que pour la formation de nouveaux professionnels. Il serait dommage que l’association disparaisse faute de représentants engagés de la branche. C’est pourquoi nous lançons ici un nouvel appel aux acteurs de la branche intéressés par un poste au sein du comité ou de la présidence, qui sont priés de s’annoncer auprès du secrétariat.

Le président sortant – qui a été remercié comme il se doit – a pu présenter le proverbial plan B sous la forme d’une solution intérimaire. Madame Jannine Bleisch, jusqu’alors caissière au sein du comité directeur, s’est proposée comme présidente par intérim. Nous tenons donc à remercier chaleureusement Mme Bleisch pour son engagement!

Remise des prix

Lors des qualifications finales 2021, deux candidats ont particulièrement bien réussi dans la branche « peintures ». Madame Patricia Besmer, qui avait terminé son apprentissage chez boesner à Zurich, a obtenu l’excellent résultat de 5,9 aux examens finaux. Le deuxième meilleur résultat a été obtenu par un apprenti de Suisse romande: Monsieur João da Silva Fernandes a terminé son apprentissage, qu’il a effectué chez Color-Centre R. Meuwly SA, à Granges-Paccot, avec une note globale de 5.3.

Après le travail, le plaisir

Les participants ont ensuite passé un moment convivial et agréable dans la salle de la turbine, mise à disposition exclusivement pour l’ASCP. Le menu de gala choisi a su convaincre et a contribué à la bonne ambiance et à d’autres discussions intéressantes.

Le Conseil fédéral supprime des mesures à quelques exceptions près.

À partir de jeudi 17 février 2022, l’accès aux magasins, aux restaurants, aux établissements culturels, aux établissements ouverts au public et aux manifestations est à nouveau possible sans masque ni certificat. Le port du masque obligatoire et la recommandation de télétravail sont également abrogés. Lors de sa séance du 16 février 2022, le Conseil fédéral a levé la majorité des mesures nationales de lutte contre la pandémie de coronavirus. Il ne maintient que l’isolement des personnes dépistées positives ainsi que le port du masque obligatoire dans les transports publics et dans les établissements de santé. Il s’agit de protéger les personnes vulnérables jusqu’à la fin mars 2022. La situation reviendra ensuite à la normale.

La situation épidémiologique continue d’évoluer de manière positive; grâce à l’immunité élevée de la population, une surcharge du système de santé est improbable, et ce malgré une circulation toujours importante du virus. Pour le Conseil fédéral, les conditions d’une normalisation rapide de la vie sociale et économique sont donc remplies. Après consultation des cantons, des partenaires sociaux, des commissions parlementaires et des associations concernées, il lève donc la plupart des mesures de lutte contre la pandémie. Depuis mai 2021, celles-ci sont déterminées par les capacités du système de santé.

Levée des mesures soutenue lors de la consultation
Le 2 février 2022, le Conseil fédéral a envoyé en consultation deux variantes pour la levée des mesures. Une nette majorité des participants s’est exprimée en faveur d’une levée immédiate de la plupart des mesures encore en vigueur, tout en indiquant être favorable au maintien de l’obligation de porter le masque dans les établissements de santé et dans les transports publics tant que les chiffres relatifs aux contaminations restent élevés.

17 février: levée de la quasi-intégralité des mesures
Jeudi 17 février, les mesures de protection suivantes sont abrogées:

  • le port du masque obligatoire dans les magasins, les salles des restaurants et dans les installations, établissements et manifestations
    accessibles au public
  • le port du masque obligatoire au travail
  • les restrictions d’accès par le biais du certificat COVID (règles dites des 3G, 2G et 2G+) dans des établissements tels que cinémas, théâtres,
    salles des restaurants et manifestations
  • l’obligation d’obtenir une autorisation pour les grandes manifestations
  • les restrictions relatives aux rencontres privées.

Les restrictions de capacité dans les commerces de détail et les remontées mécaniques sont également supprimées en accord avec le Conseil fédéral.

Suppression de la recommandation de télétravail – l’employeur reste tenu de protéger ses employés
La recommandation de télétravail de l’OFSP est également abrogée. Il appartient donc aux employeurs de décider de la nécessité du télétravail et de l’obligation de porter le masque. Conformément à la loi sur le travail, ils sont tenus de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la protection de la santé leurs employés. Les règles visant à protéger les personnes vulnérables sont quant à elles maintenues jusqu’à fin mars.

Jusqu’au 31 mars: isolement et port du masque obligatoire dans certains endroits
La circulation du virus restant très élevée et celui-ci pouvant entraîner de graves complications, le Conseil fédéral maintient deux mesures de protection inscrites dans l’ordonnance COVID-19 situation particulière jusqu’à fin mars. Si la circulation du virus le permet, lesdites mesures seront supprimées plus tôt.

Premièrement, l’isolement de cinq jours au moins continue à s’appliquer aux personnes dépistées positives, afin d’éviter que des personnes
potentiellement fortement contagieuses en contaminent d’autres.

Deuxièmement, il faudra continuer à porter le masque dans les transports publics et dans les établissements de soins. Les résidents des EMS
ne sont pas concernés. À noter que les cantons sont libres de renforcer les mesures de protection, mais aussi d’exempter certains endroits de l’obligation de porter le masque. Certains établissements comme des cabinets médicaux ou des salons de coiffure peuvent également exiger des visiteurs qu’ils portent un masque.

1er avril: fin de la situation particulière
L’ordonnance COVID-19 situation particulière règle encore l’isolement et le port du masque obligatoire dans les transports publics et les
établissements de santé jusqu’à la fin mars. Si la situation épidémiologique évolue comme prévu, l’ordonnance sera abrogée au 1er avril 2022, ce qui signifiera le retour à la situation normale.

Les dispositions qui relèvent des compétences fédérales inscrites dans la loi sur les épidémies restent en vigueur (par exemple pour ce qui
concerne le trafic international de voyageurs et pour la prise en charge des médicaments). Les réglementations fondées sur la loi COVID-19 relatives au certificat COVID ou à la prise en charge des tests restent également valides.

La Suisse continue d’établir des certificats COVID eurocompatibles
La fin de l’obligation de présenter un certificat signifie aussi la fin des émissions de certificats uniquement valables en Suisse. Ces derniers avaient été introduits en automne 2021 afin de permettre à un cercle élargi de personnes d’accéder aux institutions, établissements et manifestations soumis à l’obligation de présenter un certificat en Suisse.

La Suisse continuera cependant d’établir des certificats COVID reconnus par l’Union européenne. On peut en effet supposer que certains pays continueront d’exiger un certificat COVID pour entrer sur leur territoire ou accéder à certains sites. Conformément à leur souhait, les cantons conservent la possibilité de prescrire une obligation de certificat.

Adaptations en matière de dépistage
La recommandation générale relative aux tests répétés dans les entreprises est supprimée, de même que leur financement. La Confédération ne
financera plus que les tests répétés dans certains domaines bien délimités, comme les établissements de santé et les EMS, ainsi que dans les entreprises désignées par les cantons parce qu’elles contribuent au maintien des infrastructures critiques. Il s’agit de protéger les personnes vulnérables et d’éviter les absences d’une grande partie du personnel pour cause de maladie ou d’isolement.

La Confédération maintient la recommandation et le financement relatifs aux tests répétés dans les écoles jusqu’à la fin mars 2022, étant
donné que la circulation du virus reste très importante chez les plus jeunes. Pour leur part, les dépistages individuels restent pris en charge: les tests antigéniques dans tous les cas et les tests PCR pour les personnes symptomatiques ou ayant été en contact étroit avec des personnes dépistées positives.

Maintien de la perte de gain pour certaines catégories de personnes
La levée des mesures signifie aussi que la plupart des mesures de soutien économique ne sont plus nécessaires. À partir du 17 février, il n’est donc plus possible de faire valoir un droit à une indemnité perte de gain en raison de la fermeture d’un établissement, de l’interdiction d’une manifestation, d’une activité lucrative restreinte ou parce que la prise en charge des enfants n’est pas assurée.

Font exception jusqu’au 30 juin 2022 les personnes qui travaillent dans le secteur des manifestations et dont l’activité lucrative est considérablement restreinte en raison de mesures de lutte contre la pandémie de COVID-19. Il en va de même jusqu’à fin mars pour les personnes vulnérables qui doivent interrompre leurs activités pour se protéger. La suppression rapide des mesures devrait permettre d’économiser plusieurs centaines de millions de francs sur les montants prévus.

Adaptation des dispositions d’entrée sur le territoire
Les mesures sanitaires appliquées aux frontières à l’entrée en Suisse sont levées. Il n’est donc plus nécessaire de présenter ni certificat de
vaccination, ni certificat de guérison, ni dépistage négatif, ni formulaire d’entrée.

Adaptation de la prise en charge des médicaments destinés au traitement ambulatoire
La Confédération va prendre en charge temporairement le financement de nouveaux médicaments utilisés pour les patients COVID-19 qui présentent un risque de complications graves. Ces médicaments sont listés en annexe de l’ordonnance sur les épidémies.

Le Conseil fédéral étend l’obligation de certificat – quels changements pour l’employeur?

Le Conseil fédéral suisse s’est montré unanime sur la question de l’extension de l’obligation de certificat et ne veut donc manifestement pas répéter l’erreur d’une «réaction trop tardive» de l’an dernier. Les choses sérieuses commencent: l’extension de l’obligation de présenter un certificat a pour but de contrecarrer la situation actuellement délicate de la Covid 19 dans le pays et d’empêcher une augmentation rapide du nombre de cas. En outre, selon l’interprétation officielle, le certificat réduit le risque que des personnes non vaccinées soient infectées. L’extension de l’obligation de certificat s’applique dès lundi prochain, le 13 septembre 2021. Quiconque ne dispose pas d’un certificat Covid ne pourra pratiquement plus participer à la vie publique en Suisse à partir de la semaine prochaine.

Quels changements pour l’employeur ? Quelles sont les questions importantes liées à l’extension de l’obligation de certificat? À quoi l’employeur doit-il désormais faire attention?

Les effets concrets de l’extension de l’obligation de certificat dans la vie professionnelle quotidienne en Suisse se manifesteront dans les semaines à venir. Comme par le passé, dans la pandémie de CoVID 19, l’employeur devra non seulement veiller au respect de la législation, mais aussi faire preuve de bon sens et de pragmatisme.

Vous trouverez ci-dessous les 12 questions et réponses les plus importantes du point de vue de l’employeur:

1ère question: à partir de quand et pour combien de temps l’ordonnance sur l’extension de l’obligation de certificat s’appliquera-t-elle? Le Conseil fédéral suisse introduira l’ordonnance lundi prochain, le 13 septembre 2021. Elle est provisoirement limitée dans le temps jusqu’au 24 janvier 2022. Il est toutefois évident que l’ordonnance pourrait être étendue en fonction de la situation épidémiologique en Suisse.
2e question: à qui s’applique l’extension de l’obligation de présenter un certificat? En Suisse, les personnes de moins de 16 ans sont en principe exemptées de l’obligation de présenter un certificat; toutes les autres sont donc soumises à cette obligation étendue.
3e question: le certificat peut-il être vérifié? Oui, il existe une application COVID-Check pour smartphones et tablettes qui peut être téléchargée gratuitement. Cette application permet de scanner le code QR imprimé sur le certificat. Le nom du titulaire et la validité du certificat sont alors immédiatement visibles. En outre, le porteur du certificat doit présenter une pièce d’identité valable (passeport/carte d’identité) pour prouver que le certificat lui appartient.
4e question: que dit l’appli COVID-Check au sujet du titulaire du certificat? L’application COVID-Check permet de s’assurer que le titulaire dispose d’un certificat valable et rien de plus. Elle ne permet pas de savoir si la personne a été vaccinée, testée ou si elle est guérie.
5e question: l’employeur peut-il exiger que ses employés possèdent un certificat? L’employeur qui veut introduire un système de protection ou de dépistage sur le lieu de travail est autorisé à demander un certificat à ses employés. Toutefois, toute autre utilisation des informations personnelles des employés ou des résultats des tests de dépistage est interdite.
6e question: l’employeur peut-il exiger de ses employés de subir un dépistage COVID? Les employeurs qui demandent à leurs employés de subir un test de dépistage COVID doivent en payer le coût. En revanche, si l’entreprise effectue régulièrement des tests de dépistage COVID dans le cadre d’un concept de protection active, la Confédération peut prendre en charge les frais encourus.
7e question: l’employeur doit-il rendre obligatoires le port du masque ou le certificat? Jusqu’à présent, l’employeur ne pouvait pas vérifier le statut COVID des employés dans les secteurs des prestations de service, de l’administration ou de la production. Désormais, il peut exiger de ses employés un certificat COVID ou le port du masque.
8e question: quelles sont désormais les options de l’employeur pour les réunions internes? En principe, l’employeur a maintenant la possibilité de rendre le certificat COVID obligatoire pour les réunions internes. Dans la vie professionnelle quotidienne, les employeurs pourront prescrire le port du masque de protection ou la possession d’un certificat. Toutefois, il est également envisageable que les employés ne soient désormais autorisés à travailler en présentiel que s’ils disposent d’un certificat COVID.
9e question: que doit prendre en compte l’employeur dans le cadre de la loi sur la protection des données? Les exigences de la loi suisse sur la protection des données doivent toujours être pleinement respectées. C’est pourquoi une documentation écrite est nécessaire pour le concept de protection ou de dépistage. L’application COVID-Check ne fournit donc aucune donnée de santé personnelle.
10e question: comment préparer un voyage à l’étranger? Le certificat COVID suisse est compatible avec celui des pays de l’UE et peut être contrôlé sans problème lors de l’entrée dans un pays membre. Ainsi, toute personne voyageant en Europe avec un certificat COVID suisse valable ne devrait avoir aucun problème pour entrer ou sortir du pays.<
11e question: que se passe-t-il si quelqu’un présente un «faux certificat»? La falsification des certificats COVID n’est pas une infraction banale, car juridiquement, il s’agit d’une falsification de documents. Selon le code pénal suisse, celui qui falsifie un document et l’utilise pour tromper autrui est puni d’une peine d’emprisonnement de cinq ans au maximum ou d’une amende.
12e question: qu’arrive-t-il si une personne ne peut pas présenter le certificat valable requis par la loi? Toute personne se trouvant sans certificat valable dans un lieu en Suisse où le certificat est nouvellement requis sera punie d’une amende d’ordre de 100 CHF.

Vous trouverez ici les questions résumées dans un dépliant pratique à imprimer.

De nouvelles formations initiales dans le commerce de détail

L’un des plus vastes domaines professionnels se prépare aux défis de l’avenir: les formations initiales réformées entreront en vigueur dans le commerce de dé-tail au début de l’apprentissage en 2022. Elles tiennent compte des derniers déve-loppements intervenus dans la branche.

Chaque année, environ 6000 jeunes commencent un apprentissage dans le commerce de détail. Ils suivent une formation professionnelle initiale de deux ans en tant qu' »assistant-e-s du commerce de détail AFP » ou une formation professionnelle initiale de trois ans en tant que « gestionnaires du commerce de détail CFC ». Les deux profes-sions ont été réformées en profondeur dans le cadre d’un processus qui s’est étendu sur cinq ans. Le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) a approuvé les nouvelles ordonnances de formation correspondantes le 18 mai 2021.

Trois développements majeurs intervenus dans le secteur du commerce de détail ont rendu cette réforme indispensable. Tout d’abord, l’essor continu de la numérisation. En-suite, l’importance croissante de la valeur client. Troisièmement, l’évolution conjointe des canaux de vente « stationnaire » et « en ligne ». Les clients se déplacent de plus en plus sur Internet, tout en recherchant aussi des expériences d’achat en magasin. Pour les futurs gestionnaires du commerce de détail, le défi consiste à se montrer compé-tents sur les deux canaux.

Deux nouveaux domaines spécifiques

La réforme des deux formations professionnelles initiales tient compte de ces évolu-tions. Les futurs gestionnaires du commerce de détail CFC ont le choix entre deux nou-veaux domaines spécifiques, qu’ils peuvent suivre en fonction de l’orientation de leur entreprise formatrice:

  • Dans le domaine spécifique «Conception et réalisation d’expériences d’achat», les apprentis créent un univers d’expériences axé sur les produits et les services pour leurs clients. Il s’agit notamment de susciter des émotions positives dans les entre-tiens de conseil et de vente. Après tout, le shopping doit être un plaisir.
  • Dans le domaine spécifique «Gestion de magasins en ligne», les apprentis présen-tent des produits en ligne et évaluent les données des ventes sur Internet ainsi que le comportement des clients. Ils deviennent ainsi des experts du «multichanneling», «omnichanneling» et du «e-commerce».

La formation se rapproche des besoins de la pratique

L’approche didactique des formations professionnelles initiales dans le commerce de détail est également nouvelle. Conçues dans un souci de cohérence, ces formations mettent l’accent sur les compétences opérationnelles. Autrement dit, il est fait référence aux situations professionnelles dans tous les lieux d’apprentissage – dans l’entreprise formatrice, à l’école professionnelle et dans les cours interentreprises. Les lieux d’ap-prentissage se rapprochent et la formation devient plus pratique, les apprentis appre-nant exactement ce qu’ils peuvent mettre en oeuvre dans leur entreprise formatrice.

En réformant les deux formations initiales, Formation du Commerce de détail Suisse crée des professions modernes et attrayantes. Cela permet aux jeunes d’entrer dans une branche offrant de nombreuses perspectives d’avenir et renforce la position des entreprises formatrices dans la compétition interprofessionnelle pour les jeunes talents.

51e AG : Toutes les motions sont approuvées à l’unanimité

C’est avec le cœur lourd que le comité de l’ASCP a une nouvelle fois opté pour une assemblée générale numérique, car une réunion physique n’aurait pas été justifiable au vu de la situation épidémiologique actuelle en Suisse. Cela a également été communiqué en conséquence dans le Farben News de mars 2021.

Le vote des membres de l’industrie et du commerce n’était donc possible que par écrit ou par voie numérique dans la période allant du 16 avril 2021 au mardi 25 mai 2021 au plus tard, sous le timbre de réception à 12h00.

Heureusement, lors de la 51e assemblée générale de 2021, les membres de l’ASCP ont approuvé à l’unanimité toutes les propositions du comité.

Corona a entraîné des incertitudes et des demandes de renseignements.

Le président de l’association, Beat Capelli, s’est adressé par écrit aux membres de l’industrie et du commerce dans son rapport annuel. Dans ses réflexions présidentielles, il a résumé l’extraordinaire année 2020, qui a visiblement aussi été marquée à l’association par la pandémie COVID 19. En conséquence, surtout dans les moments d’incertitude pendant le verrouillage imposé par le gouvernement, avec les nombreuses questions liées au marché et les questions juridiques que se posaient les membres, l’association a offert un ensemble d’informations fiables et résistantes pour la vie entrepreneuriale quotidienne dans notre secteur.

Vue d’ensemble de l’AG 2022.

Le comité d’ASCP espère pouvoir proposer la prochaine 52e AG ordinaire 2022 au printemps 2022 à nouveau dans le cadre normal, en liaison avec un programme social et un dîner agréables.

D’ici là, bonne santé, optimisme et volonté de persévérer sont souhaités à tous les membres – le plus haut sommet de cette montagne de Corona semble pouvoir être franchi prochainement et la lumière au bout de la pandémie se rapproche de plus en plus.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

ASCP soutien à #PRO-APPRENTISSAGE

LES ENTREPRISES FORMATRICES ET LES PARTENAIRES DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DEVIENNENT ACTEURS DE LA CAMPAGNE

Le choix d’une profession et le processus d’attribution des places d’apprentissage ne doivent pas être affectés par la pandémie de coronavirus. La campagne #PRO-APPRENTISSAGE vise à encourager les parents, les jeunes et les entreprises formatrices à ne pas relâcher leurs efforts. Les entreprises formatrices et les partenaires de la formation professionnelle peuvent désormais s’investir activement dans cette campagne.

#PRO-APPRENTISSAGE est une initiative de la Task Force «Perspectives Apprentissage». Cette campagne met l’accent sur la rencontre entre des jeunes à la recherche d’une place d’apprentissage et des entreprises qui cherchent à recruter des apprentis. Plusieurs campagnes annexes sont menées à cet effet dans les médias sociaux depuis février. Les étapes suivantes débuteront en mai et en juin avec de courtes vidéos et des affiches à poster sur Facebook, Instagram et LinkedIn.
Les entreprises formatrices et les partenaires de la formation professionnelle peuvent dès à présent participer à la campagne. Grâce au générateur de slogans mis à leur disposition, ils ont la possibilité de créer leurs propres affiches, en moins de cinq minutes, en personnalisant le slogan de la campagne et de les poster dans les médias sociaux qu’ils ont l’habitude d’utiliser. Les entreprises formatrices peuvent aussi profiter de ces posts pour attirer l’attention sur leurs places d’apprentissage encore vacantes et faire ainsi de la campagne un outil de marketing.

Les slogans sont par ailleurs téléchargeables en version numérique ou imprimable pour une utilisation dans le cadre du positionnement des entreprises (bannière web, signature dans les messages électroniques, affiche, etc.). Il est essentiel qu’un maximum d’entreprises formatrices et de partenaires de la formation professionnelle participent pour donner la meilleure visibilité possible au message de la campagne: la formation professionnelle a de l’avenir.

N’attendez plus pour participer!